Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est qu’il existe en Suisse de nombreuses possibilités de recevoir des financements publics pour des projets entrepreneuriaux. La mauvaise, c’est que les premiers concernés, à savoir les porteurs de projets, l’ignorent dans la plupart des cas.

Prenons le cas de la transition énergétique, à l'exemple de Suisse Tourisme qui a fait de la durabilité son leitmotiv. Chaque bâtiment hôtelier est ici concerné par des travaux de rénovation de grande ampleur, dont une partie peut être financée par des prêts à taux zéro, voire à fonds perdus.

Mais comme chacun sait, trouver les bons interlocuteurs est une activité hautement chronophage à laquelle sont rompus les créateurs de start-up, beaucoup moins les professionnels de notre branche, qui luttent au quotidien pour se maintenir à flot.

De leur côté, les institutions publiques communiquent autant qu’elles peuvent sur leurs activités. L’Association régionale Cossonay-Aubonne-Morges (ARCAM) est justement l’une de ces structures disposant de fonds et/ou de leviers d’action insoupçonnés. Elles sont prêtes à aider les entrepreneurs, quel que soit leur stade de réflexion. Mais encore faut-il que ceux-ci poussent la porte.