L'exposition «Building castles in the sky» (Construire des châteaux dans le ciel), au centre des congrès de Bâle, a été vue depuis début mars par plus de 50'000 visiteurs, ont indiqué hier les organisateurs. Mais beaucoup de personnes n'ont pas encore pu la visiter en raison des restrictions sanitaires liées à la pandémie.

On peut y voir des dessins au pochoir sur des affiches, des pochettes de vinyle, des tee-shirts ou encore des faux billets de banque («Banksy of England») provenant de collections privées. Les organisateurs de l'exposition, une équipe de commissaires italiens liés à la galerie d'art londonienne Andipa, avaient indiqué lors du lancement de l'exposition que toutes les œuvres présentées sont des originaux certifiés.

Banksy n'est pas impliqué dans cette exposition. Mais l'artiste, qui travaille toujours dans l'anonymat, peut difficilement s'opposer légalement à ces présentations «non autorisées». C'est précisément l'aura de mystère qui entoure l'artiste qui fait de Banksy une star de l'art urbain.

Les 8 et 9 juillet, une conférence internationale au sujet de l'artiste doit se tenir à Bâle en marge de l'exposition. Plusieurs réunions en ligne sont prévues, afin de poser des questions sur Banksy et sur ses vingt ans d'activité jusqu'à présent. (htr/axw)