Les partis politiques, la Municipalité et les milieux économiques, associatifs, culturels et sportifs de Montreux (VD) unissent leurs voix: ils appellent  à voter en faveur de la rénovation du Centre des Congrès (2m2c), soumis au vote le 27 septembre prochain.

Deux comités vont allier leurs efforts pour convaincre de la pertinence de ce nouveau projet, relève un communiqué. L'un réunit toutes les formations politiques dans un Comité interpartis. Ce dernier estime que le projet est moins coûteux et mieux intégré que le précédent. Ne rien faire condamnerait le Centre des Congrès à une exploitation minimaliste et ultra déficitaire, sans manifestations d’envergure ni festivals, voire même à sa démolition. Ce qui coûterait bien plus cher aux contribuables que les transformations prévues, relève-t-il.

Avenir en jeu
Cette union politique est complétée par un Comité de soutien citoyen «Montreux Unie et Solidaire». Il rassemble différentes sensibilités de la commune: commerçants, artisans, industriels, entrepreneurs, indépendants, responsables associatifs et simples citoyens.

La décision va bien au-delà du sort d’un bâtiment. Il s'agit de l'avenir du territoire et de son équilibre socio-économique, souligne ce second comité. La crise sanitaire actuelle et l'arrêt provisoire de l'exploitation du Centre des Congrès le démontrent déjà aujourd’hui: une bonne partie de l’économie locale dépend du 2m2c. L'impact de la pandémie déjà bien sensible ne doit pas être aggravé.

Les deux comités vont unir leurs efforts pour convaincre de la pertinence de ce nouveau projet. Ils iront notamment débattre, en présence de la Municipalité, avec les habitants lors des six réunions publiques prévues à Montreux ainsi que sur les réseaux sociaux. Notamment sur la question des coûts.

Budget revu à la baisse
Pour mémoire, un premier projet de sécurisation et de rénovation avait été refusé en votation populaire le 10 février 2019. Ce scrutin avait ensuite été annulé car une partie du matériel de vote pour les étrangers n'avait pas été acheminée à temps.

La ville, les partis et les comités en faveur et contre le premier projet ont ensuite remis l'ouvrage sur le métier. Une nouvelle mouture, tenant compte du message envoyé par la population, a été concoctée et facilement adoptée par le Conseil communal le 26 février dernier.

Celle-ci prévoit un budget revu à la baisse de neuf millions, ramenant l'investissement de la commune à 21 millions de francs. Le montant total du plan de financement du projet s'élève à 78 millions de francs. Considérant l’importance de l’enjeu, tous les partis politiques ont souhaité que cette décision soit soumise à la population par le biais d'un référendum spontané facultatif. (ats)