Le communiqué annonçant le départ d’Arthur Clivaz au 31 juillet 2017 a rapidement pris une autre tournure. «Le Nouvelliste» annonce aujourd’hui que le directeur général de CMA SA et de ses sociétés sœurs a été prié de quitter ses fonctions ce weekend. Il avait annoncé sa démission la semaine dernière afin de donner «une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle», après près de 10 ans passés à cette fonction.

Philippe Magistretti, jusqu’alors président du conseil d’administration de CMA, assumera le poste d’administrateur délégué. La démission d’Arthur Clivaz coïncide avec la fin d’un processus de profonde restructuration. Depuis plusieurs années, la société a beaucoup investi dans la restauration et l’hébergement, lui accordant de plus en plus d’importance. Dès lors, les remontées mécaniques deviennent «un outil de notre structure, non plus le seul but», explique Philippe Magistretti au quotidien valaisan. «Nous allons probablement nommer des directeurs de secteurs», annonce-t-il.

Philippe Magistretti explique le départ anticipé d’Arthur Clivaz de cette manière: «On s’est vite aperçu que ce qui marchait bien lorsque la hiérarchie était claire […] devenait plus compliqué maintenant que mon rôle d’administrateur délégué était connu de tous les employés. Car finalement nos deux visions sont assez différentes.» L’actionnaire majoritaire de la société, Radovan Vitek, «n’aurait rien à voir là-dedans», défend Philippe Magistretti.

Dans son communiqué, la société CMA saluait l’engagement d’Arthur Clivaz. «Il a participé activement au développement du domaine skiable de Crans Montana. Il a géré les divers changements intervenus au sein de la société ainsi que mené à bien un important cycle d’investissements débuté en 2007.» Celui-ci s’est terminé par l’inauguration fin janvier des nouvelles installations de l’axe Montana-Cry d’Er, ainsi que du restaurant Cry d’Er Club d’Altitude. (htr/lb)