Les hôteliers de l'Arc lémanique tenaient une conférence de presse à l'Hôtel de la Paix, à Lausanne, sur le thème «L’hôtellerie à l’heure du Covid-19 – Bilan avec ou sans perspectives?»  Ils communiquent ainsi: «L’hôtellerie de l’Arc lémanique subit de plein fouet la crise économique, cela malgré les assouplissements entamés en mai 2020. L'occupation moyenne des hôtels des principales destinations lémaniques est à un niveau dangereux, rendant le risque de fermeture toujours plus probable. Les hôteliers étouffent. Depuis février 2020, l’hôtellerie n’a cessé de prendre des mesures strictes et parfois difficiles afin de réduire ses coûts, tout en essayant de maintenir un niveau de qualité et de prestations. Malgré le déploiement rapide de nouvelles stratégies marketing, il apparaît que ces efforts n’ont pas permis de combler la forte réduction de la demande.»

Soutiens Les hôteliers se réjouissent que le monde politique soutienne l’hôtellerie, mais pense que l'urgence de la situation devrait permettre d'accélérer les mesures.  Ils font part du message de Christian Lüscher, conseiller national genevois PLR: «Les établissements hôteliers représentent une infrastructure essentielle, à laquelle sont rattachés de nombreux autres secteurs d’activités. Il est primordial de soutenir cette dernière, car le coût de remplacement serait beaucoup plus élevé.»  Ils soulignent aussi que dans le canton de Vaud, le Grand Conseil se préoccupe aussi de la situation.

Emplois Les emplois directs dans les hôtels des principales villes de l’Arc lémanique représentent un total d’environ 30 000 postes. Le recours aux RHT permet de protéger le plus possible ceux qui sont au cœur de cette activité: les collaborateurs. Cette aide, bien qu’importante, reste malgré tout insuffisante pour espérer survivre. Les hôteliers demandent notamment: «La création d’un fonds pour une aide à fonds perdu pour l’hôtellerie, afin que l’hôtellerie de ville au moins puisse bénéficier d’un soutien. Les grands festivals de l’Arc lémanique ont bénéficié de ces contributions», soulignent-ils.   (htr/aca)