La branche des vins et l’Interprofession de la vigne et de vins (IVVS) sont particulièrement attachées à l’existence d’un contrôle crédible. L'IVVS approuve dans les grandes lignes les propositions de l’OFAG et se tient à sa disposition ainsi qu’à celle des organes de contrôle pour toute amélioration du système à laquelle elle pourrait collaborer.
L’IVVS tient à relever que: «En dépit des possibilités d’améliorations relevées par l’OFAG, le contrôle du commerce des vins en Suisse fonctionne bien. Contrairement à ce qui existe dans les autres pays producteurs, le contrôle en Suisse est permanent et couvre la totalité de la durée d’activité des producteurs et encaveurs, chaque contrôle périodique étant effectué à partir du contrôle précédent. Les cas de fraude détectés récemment sont la preuve de ce fonctionnement.»
Elle note également que: «Depuis la suppression de l’obligation de suivre une formation de base pour être autorisé à exercer le commerce des vins en Suisse, le nombre de commerces a pratiquement doublé. Sur plus de 3'500 commerces de vins en Suisse, la moitié commercialise moins de 2'000 litres par année. Ces «hobby-importateurs» sont souvent ignorants des prescriptions légales et de la documentation exigée par les organes de contrôle et génèrent une bonne partie des irrégularités relevées par le Contrôle suisse du Commerce des Vins. L’IVVS est particulièrement étonnée que la réintroduction de l’obligation d’une formation de base pour les nouveaux commerces de vins ne fasse pas partie des propositions de l’OFAG. (htr/aca)