La satisfaction était perceptible sur le visage de Sébastien Epiney, directeur de Nendaz Tourisme, à l’ouverture de la conféren-ce de presse consacrée a projet immobilier Mer de Glace. A ­moins d’un an de l’inauguration de l’hôtel 4 étoiles et du spa, plus de 150 personnes de tous bords avaient répondu présent pour faire le point sur l’avancement des travaux et découvrir les derniers détails.

Au moment de prendre la parole, la satisfaction a rapidement cédé la place à la détermination. «A l’heure où le tourisme alpin souffre, seule l’excellence peut mener à un succès pérenne. Nendaz a fait le bon choix en investissant dans la qualité», a déclaré d’entrée de jeu le directeur de l’OT. Il faut dire qu’avec la pose en cours de la charpente de l’hôtel, plus rien ne semble en mesure de venir troubler l’achèvement de cet ambitieux complexe devisé à 130 millions de francs, qui servira de catalyseur au développement futur de la station.

Trois des sept chalets résidentiels sont d’ores et déjà terminés, un quatrième est en cours de réalisation et le second œuvre débutera prochainement sur les chantiers de l’espace bien-être et de l’hôtel. L’arrivée sur le marché de ces 140 nouveaux lits hôteliers, répartis entre 52 chambres et 8 suites, aura un impact non ­négligeable sur l’économie de la station au vu des 300 lits actuellement disponibles. Les démarches promotionnelles ont d’ailleurs déjà commencé, notamment à l’étran­ger, alors que les 75% du parc résidentiel soumis à la vente ont trouvé acquéreurs.

Le groupe Boas exploitera également les résidences

«Entre les lits purement hôteliers et les résidences para-hôtelières, on peut faire différents scénarios, mais je ne pense pas qu’on soit trop optimiste en disant qu’on va amener plus de 50 000 nuitées quatre étoiles supérieures par an à la station », relève le promoteur et maître d’ouvrage Jean-Daniel Masserey. Une belle performance compte tenu du fait que l’hôtel ne sera ouvert que sept à huit mois par an.

Le groupe Boas, qui l’exploitera, sera également en charge de la partie para-hôtelière. «C’était clairement un des atouts du projet, car avec la même infrastructure de base, Boas pourra gérer un nombre nettement plus important de lits», explique Jean-Daniel Masserey. La procédure de sélection du directeur, qui chapeautera une équipe d’environ 60 personnes, suit actuellement son cours.

Le spa sera quant à lui ouvert toute l’année et d’aucuns espèrent bien qu’il serve de moteur au dynamisme de la station. «Il est difficile d’estimer des chiffres de fréquentation. De notre côté, nous avons dimensionné cet espace bien-être pour 600 personnes, de sorte à pouvoir ac­cueillir tous les gens de Mer de Glace en cas de pic de fréquentation. Et le but est évidemment d’être le plus complet possible tout au long de l’année. C’est pourquoi nous serons aussi heureux de pouvoir compter sur les gens de la région en basse ­saison et dans les heures creuses en haute saison», précise le promoteur.

Un spa puisant son inspiration dans le cadre alpin

Imaginé sur le thème du bisse, qui constitue une des attractions principales de Nendaz en été, il sera mis en valeur par l’utilisation de matériaux nobles comme le bois et la pierre, ainsi que par de grands espaces vitrés. Le visiteur s’y baladera dans différentes ambiances alpines, tout en profitant de la vue.

Sur 2200 m², les visiteurs pourront profiter d’installations wellness traditionnelles, agrémentées d’une offre unique, à l’instar de la piscine extérieure chauffée à déborde­ment ou du sauna panoramique avec vue sur le glacier des Diablerets et la Quille du Diable. Et pour garantir la sérénité, un espace ­réservé et adapté spécialement aux enfants a été imaginé. Il sera insonorisé et entièrement vitré afin de permettre aux parents de garder un œil détendu sur leurs bambins.