Pierre Jancou vient de quitter son Natürlich, à Genève, quelques jours après son ouverture. Deux semaines après cette décision soudaine qui a surpris les professionnels, l’emblématique figure de la bistronomie parisienne nous confie au téléphone «avoir calmé sa colère».

Il évoque «un gros cafouillage» avec ses associés, les hommes d’affaires qui géraient précédemment le Tablar de Nicolas Darnauguilhem: «Ils ne m’ont pas entendu, ne me laissaient pas le contrôle. J’ai besoin de liberté dans la gestion comme dans le choix des vins. Je connais parfaitement ce métier.»

Il décrit aussi une situation complexe avec «mes amis employés» qu’il avait mis en place et «qui ont pris le pouvoir.» On sent le chef dans toute sa complexité, ému, éprouvé, blessé. Des consultations avec des avocats restent en cours.
Pour l’heure il se trouve à Zurich «où je me sens chez moi» et où il pourrait nourrir de nouveaux projets. aca