Il sera une fois le Neuchâtel.Unique vieux vapeur voguantsur les Trois-Lacs.«On nous a traité de rêveurs,mais cette fois ça y est», se réjouitGuy Quenot, porte-parole de l'associationTrivapor. Le 14 août recommenceraune histoire uniqueavec la mise à l’eau de «150 tonnesau bout d’une corde», commel’image Guy Quenot. Une opérationcopie conforme à celle quiavait conduit le bateau dans lechantier naval de Sugiez. Pourtantune différence majeure entre lesdeux épisodes: «Nous sortons detrois ans de travaux, entre 8 et 10ouvriers se relayaient en permanencepour des investissement àhauteur de 12 millions. Il ne faudraitpas qu’il tombe», prévientGuy Quenot. Un chantier placésous la direction technique deShiptec société de la compagniede navigation des Quatre-Cantons.«La troisième phase quicomprenait l’aménagement intérieur,la cuisine, la timonerie est enpasse d’être terminée.»
A la poupe, figure désormais, unrestaurant panoramique avec unevitre coulissante, il proposera 75places et sera complété par unespace couvert mais non vitré. Laferblanterie et le mobilier en boismassif construit spécialement ontété confié à des artisans régionaux,ils sont en phase de livraison.Sous le restaurant a été préservéun petit salon de 35 placesavec des boiseries en cerisiermassif et des lampes en laiton«copies éclairées des exemplairesd’origine» et un grand miroir. Cesalon portera désormais le nomde Marc Oesterle, généreux mécènebernois qui a financé la moitiédes travaux. Le reste venant defonds publics, plus de 3 millions(Office fédéral de la culture, Loterieromande, canton de Vaud etNeuchâtel), et des 4000 membreset donateurs de l'association.