Situé à 1850 mètres d’altitude, le Badrutt's Palace de St-Moritz vient d'être sacré «Hôtel de l'année» par le guide GaultMillau. Cette distinction se justifie notamment par la récente ouverture de l'aile Serlas. Cette nouvelle aile comprend 25 chambres et suites dessinées par Antonio Citterio et Patricia Viel et habillées de tissus Loro Piana Interiors. Cette extension à 70 millions de francs permet désormais aux hôtes de choisir entre le charme classique du bâtiment historique (datant de 1896) et le design contemporain de la nouvelle aile.

L’hôtel s’est aussi renforcé pour l’été, avec notamment une piscine extérieure de 200 mètres carrés. A la barre, on trouve le directeur général Richard Leuenberger et, en coulisses, Hans Wiedemann, grand professionnel de l’hôtellerie suisse.

Matsuhisa et les grandes tables
«Pour devenir «Hôtel de l’année», il faut aussi convaincre par la cuisine», rappelle Urs Heller, rédacteur en chef de GaultMillau. Nobu Matsuhisa a installé son enseigne dans une ancienne halle de tennis, avec ses meilleurs chefs (16 points au GaultMillau). Les tables y tournent jusqu’à trois fois par soirée et toute la jet-set de St-Moritz s’y retrouve pour des sushis, sashimis et menus omakase. Il contraste à merveille avec Le Restaurant et Le Relais: cuisine classique, chandelles, serveurs en frac et service à l’argenterie, comme au temps des grandes brigades.

La Chesa Veglia, culte et conviviale
Les hôtes peuvent aussi profiter de la Chesa Veglia, chalet mythique au centre du village, accessible par le plus long escalator d’hôtel de Suisse. On y déguste la mythique pizza «Dama Bianca» aux cinq fromages et truffe noire, ou le  homard préparé en salle par le maître d’hôtel Alessandro Bellan, fidèle au poste depuis 36 ans. Le Palace propose aussi une véritable cabane de montagne: le Paradiso, perché sur les pentes de Suvretta, avec terrasse panoramique et carte oscillant entre macaronis d'alpage et pommes de terre au caviar.

La magie du Grand Hall
Au Badrutt's, la magie opère également dans ses espaces de rencontre, à l'image du Grand Hall, ainsi que le légendaire Renaissance Bar, orchestré par Matteo Oddo et son équipe. Richard Leuenberger souligne: «Nos hôtes aiment ces lieux, ils veulent rencontrer d’autres passionnés en toute décontraction.»  

660 employés, l’âme du Palace
La véritable force du Badrutt’s Palace repose également sur ses 660 collaborateurs, formés à dépasser toutes les attentes. «Atteindre les standards internationaux ne suffit pas: c’est là que commence vraiment notre mission», affirme Richard Leuenberger. Le Palace prend soin de son équipe en lui offrant un restaurant du personnel haut de gamme, des logements modernes et suivi attentif.

Il en résulte une fidélité jugée «exceptionnelle», avec une moyenne de 8,5 années de service. Certains sont devenus de véritables stars auprès des clients, comme le chef indien Jatinder Kumar, qui régale dans le lobby avec son butter chicken et son biryani, ou encore le chef pâtissier exécutif Stefan Gerber. (cp)