Les ministres de l'économie des cinq cantons se sont concertés. Ils ont convenu qu'une harmonisation était «sans doute le meilleur message à envoyer à tous les acteurs, avec des mesures communes, claires et compréhensibles», indiquent-ils mercredi. Cette annonce, effectuée le 25 novembre, permet à la branche de se préparer à la réouverture. Et la population peut planifier au mieux et dans le respect des mesures sanitaires ses futures sorties dans les établissements, ajoute le communiqué de presse.
Cette réouverture se déroulera dans un strict cadre sanitaire.

Il sera obligatoire de consommer assis et de fournir ses coordonnées pour le traçage. Il ne pourra y avoir que quatre personnes au maximum par table. Et les établissements devront rester fermés entre 23heures et 6 heures du matin. La distance physique, le lavage des mains et le port du masque lorsqu'on n'est pas assis restent de rigueur. Un suivi cantonal sera assuré pour connaître les éventuels effets de la réouverture sur la pandémie. Cela signifie que cette décision peut être révoquée si la situation sanitaire l'exige, précise le communiqué.

De son côté, toujours sous pression malgré la baisse des nouveaux cas de Covid-19, le Valais maintient son dispositif de restrictions sanitaires jusqu'au 13 décembre compris, a répété mercredi à Keystone-ATS Christophe Darbellay, président du gouvernement valaisan. «Quelques jours de plus ne pourront avoir qu'un effet bénéfique sur la situation épidémiologique.» La suite dépendra de l'évolution de cette dernière.

Alors que la majorité de la Suisse romande sera encore privée de ses restaurants jusqu'au 10 décembre, ceux du canton de Berne n'ont jamais fermé. Le Conseil-exécutif ne s'est pas aligné sur les mesures de l'ensemble de la Suisse romande, la moyenne du nombre des cas de Covid-19 recensés dans le canton étant proportionnellement plus bas.

Nombreux ont été les Jurassiens, les Neuchâtelois ou les Fribourgeois à se rendre dans le Jura bernois, au bord du lac de Bienne ou à Berne pour s'attabler dans un restaurant. Les restaurateurs de la région francophone du canton de Berne profitent donc des disparités cantonales. (ats)